Daegu, ma ville
Là où j’aurai du grandir, vivre, peut être construire ma famille.
La nuit a été courte, intense : pas endormie avant 3 heure du matin pour un réveil à 5H15, nous avons eu tous les deux des difficultés de sommeil, on mettra ça sur la peur de louper le réveil. Nous devons prendre le train tôt nous sommes attendus à 11h à Daegu. De l’appartement où nous sommes au lieu de rencontre il faut compter 3h.
Bizarrement ou pas, rien ne va. Amaury a mal au ventre donc en plus d’avoir mal dormi, il traîne les pieds. J’ai perdu ma carte de transport. Arrivés à Daegu le bus ne passe pas et nous sommes en retard malgré toutes les dispositions prises pour être même en avance.
Je retrouve Soeur thérésa et Soeur Angelina, deux religieuses rencontrées en 2003, deux personnes qui m’ont permis après la naissance de mon fils aîné de retrouver mes racines, deux personnes qui ont été témoins de retrouvailles avec ma mère biologiques. Nous passons le repas du midi ensemble, elles nous emmènent manger. Puis Soeur Théresa me propose de rencontrer la nourrice qui s’est occupée de moi quand j’étais à l’orphelinat…. Elles m’expliquent qu’elle a eu la charge de beaucoup d’enfant, que parfois il y avait des « envois » de 70 enfants par mois vers le Holt pour la France.
Dès nos retrouvailles avec Soeur Thérésa, la fatigue, la chaleur (que de bonnes raisons), je pleure. Des larmes coulent, et je ne peux pas les arrêter. Libératrice, salvatrice, nettoyante … le temps m’accompagne, il pleut mais il fait toujours lourd.
Pour se détendre de ses émotions, moments, nous déambulons dans les rues marchandes de Daegu, nous allons faire un bowling puis un barbecue avant de finir la soirée dans notre lit douillet d’hôtel.














J’avais bien aimé Daegu, je suis content que vous aillez pu revoir sœur Thérèsa. même avec les aléas vous avez bien profité c’est l’essentiel. Gros bisous
Oui, merci. Passées les émotions , nous avons pu profiter 😀